vendredi 12 mars 2010

Premiers pas


Après une bonne nuit de sommeil, je pars à la découverte des environs de l'hôtel. Situé dans Media City, je me propose de me rendre à pied vers la mer que je vois de ma chambre, au 17e étage. Je descends dans le hall moderne que je redécouvre de jour, après mon arrivée tardive. Je sors sur le grand boulevard, à la croisée d’une sortie d’autoroute et je marche… pas très longtemps. Des chantiers de construction m’interdisent les trottoirs, je ne vois pas d’accès à la destination recherchée.

Je reviens à l’hôtel, saute dans un taxi et demande : « Dubai Marina please ». Le chauffeur semble découragé de devoir se déplacer sur une si courte distance, mais bon. Il contourne l’hôtel, prend l’autoroute et file pendant quand même cinq minutes, pour ensuite prendre une sortie qui nous amène à proximité de la baie. Dix dirhams (un peu plus de 3 $).

Premiers constats :

1. les trottoirs aux environs de l'hôtel sont rares et peu fréquentés

2. les taxis ne sont pas trop chers… je l’avais d’ailleurs réalisé cette nuit alors que la course de l’aéroport à l’hôtel, même au tarif nocturne et sur 40 km environ, n’a coûté que 90 dirhams

Je marche un peu dans une rue piétonnière (qui contraste avec l’environnement immédiat de l’hôtel) et j’accède par un long sentier à la mer. Pas vraiment de différence avec une plage occidentale. Des hommes et des femmes sont allongés en maillot et se protègent avec des crèmes solaires, des enfants jouent dans le sable blanc, des gens font du parasail ou jouent au tennis de plage, un immense yatch blanc en fond de scène. Suis-je vraiment en Arabie? Soudain, j’aperçois deux dromadaires qui se suivent sur le fond très urbain de Media City. Le guide devant, le papa et l’enfant sur le second, relié par un cordon au premier. OK, je ne suis pas à Miami!

Il fait bon, les pieds nus dans le sable chaud. Je photographie tout ce qui me semble intéressant, malgré la lumière trop crue de 14 h. J’aperçois au loin l’édifice en forme de voile qui caractérise Dubai, mais il n’est pas assez distinct sur le fond bleu gris moche qui l’environne pour faire une belle image. Je reviendrai. Si jamais je trouve le chemin direct pour l’hôtel. À vol d’oiseau, j’ai l’impression que je suis à moins de trente minutes de marche de mon nid.

Bon, j’ai faim. Je n’ai pris que deux Nescafés (ouache) à la chambre depuis mon réveil. Je ne vois rien qui se mange sur la plage. Je me dirige vers le quartier des immeubles géants et accède à un oasis aménagé avec verdure, palmiers et maisonnettes de deux étages, qui contrastent par leur hauteur avec les édifices de la ville derrière. J’arrive au cœur du jardin où trône une piscine bleue, entourée de bars et de terrasses. Je choisis l'endroit qui me semble la plus ombragé. Une jeune femme aux traits asiatiques m’apporte un menu et c’est alors que je constate que je suis dans un resto italien! Luciano’s, La passione italiana. En effet, les hauts-parleurs diffusent la chanson Con te Partiro du chanteur aveugle, attendez que je me rappelle son nom... Andrea Bocelli! Mais sans Sarah Brightman. Seul et tout en italien.

Des photos en noir et blanc de mafiosi siciliens ornent les murs. Il y a une White Wine Promotion, avec du vin sud-africain ou néo-zélandais. Mamma mia, je cherchais l’Arabie et je me retrouve en Italie moyenne-orientale-asiatique-océanique! Le risotto aux crevettes est excellent et la bière Heineken en fût aussi.

Depuis les douaniers de l’aéroport, je n’ai rien vu d’arabe ici à part une affiche qui palissade un chantier devant l’hôtel. Même les plaques d’immatriculation sont en chiffres arabes, comme chez nous, mais pas en arabe, comme en Égypte… vous saisissez la nuance?

P-s : Après de nombreux détours, je suis revenu à pied jusqu’à l’hôtel, photographiant au passage de nombreuses constructions parfois très déroutantes! À suivre...

Découvrez d'autres photos de cette journée de découvertes, en vrac et sans retouche, en cliquant ici.

2 commentaires:

  1. Salut Richard
    Est-ce qu'il y a des affiches ou panneaux publicitaires que tu pourrais photographier ?
    Quand iras-tu au Dubai Lynx ?

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  2. D'accord Normand. J'en ai déjà quelques-uns que j'ai pris sur la rue... mais j'en trouverai certainement plusieurs sur place en effet.

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