mercredi 17 mars 2010

Mercredi, 17 mars. Gala et tourisme.

Quelques minutes avant de partir pour le Gala au Dubai Lynx. Voici une bonne partie des photos de la journée, pas travaillée, en vrac. Ça commence par du ski... intérieur. Au Mall of the Emirates. Démesure qu'on disait! Cliquez ici.


Le Gala d'abord
Bon. Me voilà revenu du Gala. Je l'avoue, je n'ai pas tenu le coup. D'abord, je ne connaissais personne. Imaginez un Égyptien ou une Libanaise qui se présente à Montréal pour la présentation des Créa! C'est intéressant, mais à la personnalité de l'année, on décroche. Ça vous dit quelque chose Ramzi Raad? Chairman and CEO of TBWA\RAAD Middle East.C'est peut-être une sommité ici, mais quand il s'est mis à remercier sa femme et ses enfants, j'ai craqué. Et j'ai foutu l'camp!
Je ne veux pas être chauvin, mais ce soir, j'ai réalisé à quel point on fait de bons galas à Montréal. Si, si! Je suis allé à Los Angeles, Chicago, Toronto, Genève, Paris et naturellement à Cannes (12 fois) et c'est à Montréal que j'ai assisté aux galas les plus intéressants. À Marrakech aussi, autour de 1992. Mon plus beau Mondial de la publicité francophone! C'est fou comme on est critique parfois chez soi, mais allez voir ailleurs si c'est meilleur. Ce soir encore, malgré le fait que le Dubai Lynx soit organisé par la prestigieuse organisation de Londres qui gère aussi la destinée du Festival international de publicité de Cannes, j'ai vu des trucs incroyables. D'abord, la bouffe (excellente par ailleurs) avant la remise des prix... Ça a trainé des heures. Les gens parlaient, ne voulaient pas s'assoir aux tables. Bref le show a commencé avec trente minutes de retard, vers 22 h 15. Encore une fois, comme lors des conférences, il y a eu des problèmes techniques de son... et même d'images à l'envers sur les écrans.
Déjà, je vous ai fait part de ma déception de ne pas voir les films pendant les deux jours. Ce soir, je m'attendais à voir les gagnants... Eh bien non, on élimine les bronze, trop long. Aye! Au lieu de passer des heures à ne rien faire (nous étions convoqués à 19 h), montrez-nous les pubs! Tous les gagnants! C'est une forme de reconnaissance, non? OK, à Cannes, on ne présente plus tout, mais là, il y en aurait vraiment pour longtemps. Et ça se passe tôt, avant le party! Enfin, je regarderai ça sur le Web, quand tous les gagnants seront en ligne. Je vous ferai suivre le lien. En espérant qu'ils ne mettent pas juste du texte sans image. Ah oui, il n'y a pas eu d'or ni grand prix en radio. Ça me rappelle des souvenirs de Montréal. Le président du jury a expliqué que la création radio n'était pas au même niveau que l'imprimé ou la télé. Et que c'était un problème partout dans le monde. C'est étrange, j'ai vraiment eu l'impression d'un déjà vu (Publicité-Club de Montréal, 1993. Une décision contestée).
Ma blus belle rencontre de la soirée, je l'ai faite en prenant l'ascenseur qui me ramenait à ma chambre. Un Allemand, Uli Reese, président iV2 GmbH, à Frankfurt, accompagné de son épouse. Il me demandait comment était le party, car il avait préféré aller manger avec son épouse. Quel bon choix! Ça m'a rappelé que moi aussi, après quelques années, je préférais ne pas aller au Gala de Cannes après la présentation des prix. Quand les organisateurs vont-ils comprendre que c'est la Pub qui nous intéresse, pas la bouffe. Offrez-nous un cocktail, montrez-nous les gagnants et laissez-nous aller fêter avec notre gang. Ce sera moins cher ainsi. Bref, il m'a promis qu'il viendrait skier à Sutton! Il a aussi un bureau à Nashville, Tennessee. Il est dans le domaine de la musique.


Revenons au tourisme
Encore des choses surprenantes. On m'avait dit : il faut que tu vois la piste de ski dans le Mall of the Emirates. J'en conviens, du ski dans le désert, c'est étonnant. Mais le plus étonnant encore, c'est toute la structure autour de cette pente on ne peut plus artificielle. Le Mall lui-même ressemble, à prime abord, à d'autres. Plus luxueux peut-être. Les plus grands couturiers, les plus grands parfumeurs... je n'ai même pas osé regarder les prix. Ultra-propre aussi. Il y a des gens qui font du ménage partout. De la sécurité aussi. Mais le ski!!! Le Café St.Moritz, le Pro-Shop, tout y est! Il en coûte 50 $ pour deux heures, 11 $ l'heure supplémentaire ou 82 $ pour la journée. Sans compter la location d'équipement, des skis au casque en passant par les bas, les gants et l'habit au complet. C'est bizarre d'ailleurs de voir tous les skieurs porter le même habit rouge et bleu. La lumière est tellement fade cependant. Et il n'y a qu'une seule pente, digne de St-Bruno!! C'est déprimant pour le skieur de Sutton que je suis!

Sur les conseils d’Annelies Hodge, je m’achète ensuite un Gold Ticket du nouveau métro de Dubai, ouvert en début d’année. Dommage que toutes les stations ne soient pas encore accessibles, particulièrement celle à proximité de l’hôtel. La première classe, à 20 dihrams (un peu plus de 5 $) pour un aller-retour dans la même journée est très très confortable : sièges en cuirs, fenêtres panoramiques, décoration intéressante… Tous les wagons (à 3 dirhams l’aller simple) sont climatisés et un écran parlant annonce la prochaine station. D’ailleurs, chacune d’entre elle est également climatisée. De quoi favoriser le transport en commun. D’ailleurs, la campagne du métro de Dubai a remporté l’or au festival dans la catégorie affichage extérieur. Une idée simple, tellement populaire que même des citoyens ont fait leur propre (ou sale) application!
De retour dans le Vieux Dubai, seul cette fois, je vais manger sur une terrasse qu’Annelies m’avait conseillé, le Bayt Al Wakeel qui, comme son nom l’indique, est en bordure de la Creek, le long de laquelle j’ai marché sous un soleil pour le moins chaleureux (il devait faire plus de 30˚C). J’ai repris une limonade à la menthe, délicieuse, comme j’avais déjà goutée lundi soir dernier lors d’un cocktail d’artisans (sans alcool, comme il se doit). J’ai aussi pris une entrée d’humus avec viande et du baba ghanoug. En Arabie, on mange arabe! Mais depuis cette nuit, j’ai quelques problèmes intestinaux… Heureusement, j’ai le médicament qu’il faut. Pratique avant de prendre l’avion.
Je refais les souks, à la recherche de souvenirs. Pas n’importe quoi cependant. Ne suis-je pas sur la route de la soie? Je découvre aussi des chichas (pipes à l’eau) d’un format transportable. Jolies avec ça. Et je fais naturellement plein de photos encore. La lumière de fin d’après-midi est intéressante sur les boiseries. Sur les vieux bateaux de bois également, sur le chemin du retour vers le métro.
Déjà terminé. Une semaine, c’est relativement court. Peut-être reviendrai-je? J’ai proposé aux gens rencontrés à l’American University of Sharjah de donner des formations comme je le fais déjà à Alexandrie et en Afrique : cinq jours étalés sur deux semaines. À suivre.

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